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Sur les traces des "Midis" du XVe Corps - guerre 1914-1918
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11 janvier 2018

Abel BESSON et le 19e R.A.C.en Orient -2

Récit reconstituté par Jean-Marie BESSON,
petit-fils d'Abel BESSON

 

Le Front d’Orient du 2 février 1917 au  11 juin 1918
(les villes citées dans le carnet d'Abel -suite et fin)

Salukevo

Salukevo (anciennement), Marina (actuellement)

Dans la boucle de la Cerna, soldat sur un pont aux environs de Salukevo (mars 1917)

Dans la boucle de la Cerna : Elargissement du pont de Vakufköj (sur le Sakuleva) (mars 1917)

Dans la boucle de la Cerna, la Salukeva en amont de Salukevo (avril 1917)

Dans la boucle de la Cerna, le village de Salukevo (avril 1917)

Dans le secteur de Florina, les Italiens venant faire boire leurs chevaux sur les bords de la Cerna (octobre 1916)

Sur la route de Florina à Biklista. Le passage de l'artillerie à travers les ruisseaux et rivières

André se souvient (témoignage recueilli en septembre 2017), que son père, Abel, évoquait des endroits pierreux véritables nids de vipères, dont il fallait se méfier. (NDE)

Brod

Sur la Cerna : pont de Brod (1917)

Brod, sur le front de Monastir, centre de ravitaillement de la 35ème division italienne  (janvier 1917)

Monastir

Monastir (anciennement) ; Bitola (actuellement).

Monastir, carte parue le 28 septembre 1918 sur « L’Illustration »

Monastir vue générale

Campement aux environs de Monastir en 1917

Nord de Monastir, quartier d’artillerie

Bukovo

Dans le secteur de Monastir, un coin de Bukovo sous la neige (février 1917)

L’église de Bukovo

Itea

Virbeni (anciennement) ; Itéa (actuellement).

Itéa, dans le secteur de Florina, un groupe de 75 passe devant un dépôt d'obus   (décembre 1916)

 

Negotin

Negotin (anciennement) ; Negotsani ou Niki (actuellement).

La 35e Division italienne d’Infanterie s’installe dans le secteur de Negotin. Le détachement du 3/19e dans lequel sert Abel, viendra, à partir du 19 juillet 1917, appuyer de ses feux cette division .(NDE)

Négotin, sur le front de Monastir, arrivée de la 35e division italienne, les Italiens au repos (décembre 1916)

Négotin, sur le front de Monastir, arrivée de la 35e division italienne, les Italiens au repos (décembre 1916)

Négotin, sur le front de Monastir, arrivée de la 35e division italienne, les cuisines  (décembre 1916)

Négotin, sur le front de Monastir, arrivée de la 35e division italienne, installation d’un camp (décembre 1916)

Négotin, sur le front de Monastir, arrivée de la 35e division italienne, installation d’un camp (décembre 1916)

La Cerna en aval de Négotin (juin 1917)

Extrait de carte au 1/200.000 du GQG des AAO - Compagnie du 22e RI à Négotin

6 novembre 1917

Abel est l’avant dernier à droite, il porte la barbe…

Carte adressée à sa sœur Berthe (épouse Mariaud, pâtissier à Digne)

 

Compléments historiques

 

La composition type d’un régiment d’artillerie de campagne (RAC)

Le Régiment, équipé de la pièce de 75mm modèle 1897, possède 36 canons 

Il est constitué de 3 groupes d'artillerie de campagne 

Chaque groupe, commandé par un Chef d'escadron, comprend 3 batteries à 4 canons chacune.  

La composition d'une batterie de 75, commandée par un Capitaine d'active, est de:

4 Officiers :

         1 capitaine commandant la Batterie de 75 (Tir, Echelon, Train régimentaire).

         1 lieutenant commandant la Batterie de tir 

         1 lieutenant adjoint

         1 lieutenant commandant l'échelon

27 sous-officiers :

         1 adjudant ou adjudant-chef

         1 sergent-chef

         12 sergents

         1 sergent Maréchal Ferrand

         1 sergent Mécanicien

         11 caporaux.

148 hommes de troupe :

         136 artilleurs

         3 trompettes

         2 aides maréchaux

         2 bourreliers

         1 infirmier

         4 ouvriers

215 chevaux :

         5 chevaux d'officier

         77 chevaux de selle

         127 chevaux d'attelage

         6 chevaux d'attelage de réserve  

La batterie de tir :

Les 4 premières pièces (8 voitures) ont 1 canon, 1 caisson à 72 cartouches et leur avant-train respectifs contenant 24 cartouches chacun soit un total de 120 coups.

La 5e pièce (2 voitures) possède 2 caissons soit 192 cartouches.  

L'échelon :

La 6e pièce (3 voitures) a 3 caissons soit 288 cartouches.

La 7e pièce (3 voitures) a 3 caissons soit 288 cartouches.

La 8e  pièce (2 voitures) est constituée de la forge et du chariot de batterie  

Le train régimentaire :

La 9e pièce (4 voitures) est constituée de 3 fourgons à vivre et du chariot à fourrage.

Une 23e voiture est souvent ajoutée au train régimentaire.  

Chaque pièce est servie par 7 hommes:

1 Chef de pièce (sous-officier)  

Pour le canon:

1 Tireur (à droite) qui est également chargé d'ouvrir et de refermer la culasse "Nordenfeld"

1 Pointeur (à gauche)

1 Chargeur

Pour le caisson (arrière-train)

2 Pourvoyeurs

1 Déboucheur   

La dotation de la batterie est de 1248 cartouches soit 312 coups par pièce et la cadence moyenne de tir est de 6 cp/mn.  

Les casiers, contenant les différents types d'obus, ne permettant pas de savoir quel est le type de projectile à utiliser, les culots des douilles sont marqués à la peinture pour déterminer le type de cartouche à employer.

(Explo, Shrapnel, Aéro, décuivrage, demi-charge, etc.)  

Tout cela n'étant que théorie d'avant 1914… 

Source : http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/profil-5391.htm

 

L’organisation de la pièce de 75mm modèle 1897  

 La pièce est constituée de deux ensembles :

. Le canon de 75mmm relié à un avant-train tiré par six chevaux,

. Le caisson à munitions modèle 1897 relié également à un avant-train tiré par six chevaux.

Le peloton de pièce est composé de 14 artilleurs et 14 chevaux :

. Sont montés (c’est-à-dire assis sur un cheval), un sous-officier (du grade de maréchal-des-logis) chef de pièce, sur cheval de selle, le brigadier de pièce, sur cheval de selle (il n’est pas un servant, mais le responsable des avant-trains, de leurs attelages…), un maître pointeur, sur cheval de selle, six conducteurs sur les chevaux porteurs (les chevaux à gauche du timon, ceux à droite sous les "sous-verges" ;

. Sont sur les sièges des avant-trains (trois places par avant-train), un canonnier tireur,

un canonnier chargeur, un canonnier déboucheur, 2 canonniers pourvoyeurs.

La capacité d’emport en munitions est de 120 coups ainsi répartie :

. Caisson modèle 1897 : 72 coups

. Avant-train du caisson : 24 coups

. Avant-train du canon : 24 coups

 Source : http://basart.artillerie.asso.fr/article.php3?id_article=345

 

Le 19e régiment d’Artillerie de campagne (19e RAC)

En garnison à Nîmes, a été mobilisé le 4 août et les trois groupes d’artillerie rapidement mis sur pied rejoignent dès le 6 août le front de Lorraine.  

Il est subordonné à la 30e division d’infanterie du 15e corps d’armée avec 50 officiers et 1610 hommes, ses attelages sont tirés par 1576 chevaux.

Il se fait immédiatement apprécier par la qualité de l’appui de ses feux à l’infanterie durant tout ce mois d’août jusqu’au 3 septembre où suite à une marche forcée de nuit, il rejoint la Marne où l’ennemi mène sa grande offensive.

Du 6 au 12 septembre, la « bataille de la Marne « marquera la première victoire de l’armée française grâce à une résistance acharnée face à un ennemi supérieur en nombre et matériels.  

Le 19e régiment d’artillerie s’y distingue, dans la région de Vassincourt, par son engagement, sa ténacité, sa mobilité et sa capacité à appuyer l’infanterie en toutes conditions alliant le sens du sacrifice grâce auquel l’ennemi sera stoppé sur la Marne. 

Durant toute cette guerre, le 19e RA sera en Champagne en 1915, participera à la bataille de Verdun en 1916 qui lui vaudra une citation et l’inscription de «Verdun 1916» sur son étendard.  

Il rejoindra, en 1917, la Grèce avant d’être engagé en Macédoine, en appui des troupes russes puis du corps expéditionnaire italien avec la bataille de Monastir qui lui vaudra sa 2ème inscription sur son étendard «Monastir 1917».  

Le 19e régiment d’artillerie termine sa campagne le 28 août 1919.  

Sur tous les champs de bataille ou au cours des cinq années de guerre le régiment a été engagé, les grades et canonniers ont toujours fait preuve des grandes qualités qui distinguent le soldat français, ardeur au combat, courage et dévouement.  

Le 19e dans l’Armée d’Orient

 La 30e D.I. est relevée le 15 décembre 1916 par la 10e D.I, Elle est désignée pour l'Armée d'Orient.   

Tous, officiers, sous-officiers, brigadiers et canonniers quittent avec regret les champs de bataille de France où ils ont versé leur sang pour la défense du sol sacré de la Patrie, mais pénétrés du sentiment du devoir, ils font le serment de contribuer par leurs exploits, lâchas sur le front d'Orient, à maintenir dans tout son éclat et sa splendeur le drapeau de la France.  

Les unités sont transportées par voies ferrées et débarquées à Toulouse où la D.I. doit se réorganiser avant son embarquement pour Salonique. L'A.D/30 est formée des trois groupes du 19. R.A.C. d'un groupe du 2e R.A.M., d'une batterie de tranchée et du P.A.D. 30 composé de quatre S.M.  

Le 21 janvier 1917, l'A.D. 30 commence à quitter Toulouse à destination soit de Marseille, soit de Toulon. Du 30 janvier au 12 février, les diverses unités de l'A.D. sont transportées par mer ; après avoir fait escale la plupart à Malte et à Milo, elles sont débarquées à Salonique. Malgré une mer agitée et la menace des sous-marins, la traversée s'effectue pour l'A.D. sans incident sauf pour la batterie de tranchée qui, à. Malte, doit abandonner son bateau, le Saint-Laurent, détruit par une explosion. 

Au fur et à mesure de leur débarquement, les troupes sont bivouaquées au camp de Zeitenlick à 5-k. au N.E. de Salonique.   

La D.I. au complet est ensuite dirigée sur Topcin en réserve d'Armée.    

La partie de la Macédoine occupée par les troupes alliées où la D.I. va opérer est très accidentée. Les routes sont rares, et en mauvais état. Pas de carte exacte, aussi on ne s'engage sur un itinéraire qu'après l'avoir fait reconnaître. Le pays a un aspect désertique et un climat approprié. A l'été long et très chaud (50° à l'ombre) succède un hiver assez court mais très froid (- 20°). Les freins des canons de 65, ne fonctionnent l'hiver dans certaines positions (pied du Péristéri) qu'avec un réchaud pour les dégeler. Enfin le terrible paludisme fait rage et à Salonique où nous venons de débarquer les cimetières militaires sont aussi garnis que ceux de Verdun.   

Opération contre les Comitadji.  
Des naturels du pays inquiètent depuis quelques temps les troupes de passage et assassinent les isolés. Ces indigènes, appelés Comitadji, ont leur repaire dans les roseaux du lac de Yenidcé, Une opération est entreprise contre eux. La 4e batterie, du 19e  y prend part du 8 au 14 mars et tire à obus à balles sur le lac. Quelques Comitadji sont arrêtés et fusillés, le calme renaît aussitôt dans le pays et la sécurité des troupes est assurée.   

Opération du 2/19 dans la région de Monastir
 Le 1er avril, le 12/19 est mis à la disposition de l'Armée Française d'Orient (A.F.O.) Il se rend par étapes sur le front et relève dans la nuit du 9 au 10 avril un groupe de l'A.D. il, en position dans le secteur de Monastir-Est.  

Le groupe prend part aux combats de la première quinzaine de mai puis est retiré du front, pour rejoindre l'A.D. 30, le 2 juin 1917.

Opération de la 106e batterie dans la région de Monastir
La 106e batterie de tranchée est mise à la disposition de l'A.D. 11 pour les attaques de mai. Elle installe ses positions au Nord de ;Makovo et elle prend du 5 au 11 mai une part très activé à la préparation d'artillerie et fait l'admiration de la brigade Russe à laquelle elle est rattachée.  

« Hier et aujourd'hui j'ai eu l'occasion de beaucoup parler avec les officiers et soldats, qui ont participé à l'attaque. De toute part je n'ai entendu qu'un seul avis notre artillerie a  bien travaillé. Glorieux artilleurs, l'avis du fantassin sur votre travail est l'appréciation la plus vraie et la plus juste. Et quant au personnel des pièces de tranchées, l'avis général en est Ce sont des Héros ! »   

Concentration de la 30e D.I. en arrière du front.
 Pendantcette période, les autres éléments de l'A.D. se rassemblent avec toute la D.I. dans la région Krussograd-Zivonia à proximité du front, pour coopérer à une attaque générale des armées alliées.   

Le trajet est fait en 6 étapes de Topcin à Yenidze, puis Vertekop, Vladovo ; Ostrovo ; Banica et après un séjour dans cette région Krusovo. La D.I. est mise en réserve d'Armée. L'attaque des alliés ayant échoué elle n'est pas engagée. Le 22 mai, elle reçoit l'ordre de se porter sur Katerini.

Opération à Athènes.
Le roi de Grèce Constantin, ne se conforme pas aux conventions passées avec les alliés. Il favorise l'agitation des Comitadji dans la zone neutre et en Thessalie, il cherche à soustraire des mouvements de troupe et à cacher des armes au contrôle allié. Il faut qu'il se soumette ou qu'il se démette.  

Une opération d'ensemble est décidée. Un détachement occupera Corinthe pour empêcher l'utilisation de l'isthme, un deuxième, la 30e D.I. débarquera au Pirée et marchera sur Athènes pendant qu'un troisième s'emparera de la Thessalie et occupera Larissa. Au premier détachement l'A.D. 30 fournit la 4e batterie du 19e, et deux batteries de montagne. Au 2e, le 1/19.   

Le premier détachement s'embarque le 8 juin au matin à Salonique et débarque le 11 au matin à Isthimia. Les batteries sont mises en surveillance sur le canal de Corinthe jusqu'au 11 juillet, le 12, elles quittent cette région et par étapes gagnent les environs d'Athènes. Le 27, elles embarquent en chemin de fer et rejoignent l'A.D. à Armenhor près Florina.   

Le 1/19 embarque le 9 à Salonique et débarque le 12 à midi au Pirée. Les batteries sont mises immédiatement en surveillance sur Athènes. Le 25 Juin, la 30e D.l. occupe Athènes. Les batteries sont à nouveau mises en surveillance sur la ville. Constantin est en fuite et remplacé sur le trône par un de ses fils Alexandre.  

Le 8 Juillet, les unités embarquent successivement à deux jours d'intervalle à la gare du Rouf et débarquent à Larissa. Le 25 juillet, le 1/19 rejoint l'A.D. à Armenhor après des étapes dont la plupart sont très pénibles et très accidentées.  

Bien que pas un seul coup de canon n'ait été tiré pendant la démonstration militaire d'Athènes, le personnel et les animaux ont beaucoup souffert tant du ravitaillement défectueux que du fait de la forte chaleur.   

Pendant la première partie du mois de juin, le reste de l'AD. est bivouaquée à Vatiluck.   

Dans la deuxième quinzaine de Juin le 3/19 et le P.A.D. 30 font mouvement par étapes sur Banica. Le P.A.D. 30 relève le P.A.D. 156 à Vélusina.  

Extrait de l’historique du Régiment

 Le détachement du 3/19 dans lequel sert Abel, au profit du Corps Expéditionnaire Italien

 Le 3/19 désigné pour faire partie du C.E.I. prend position pendant la nuit du 18 au 19 juillet dans le secteur de la côte 1050, boucle de la Cerna où il relève un groupe du 274e R.A.C.  

Les batteries s'installent sur un terrain dominé par l'ennemi. Nos positions sont situées dans la partie basse de la boucle de la Cerna, région insalubre et désertique, sans un arbre ni un buisson, où l'on grille en été et qui n'offre l'hiver aucun abri contre le vent, où enfin le paludisme règne en maître.  

Sur les positions de batterie comme aux échelons, tout est à faire pour passer l'hiver et améliorer le sort des hommes et des animaux. Le personnel se met courageusement à l'ouvrage et, après un travail acharné qui ne cesse ni jour ni nuit, il arrive à faire en quelques mois une installation modèle.  

Le 3/19 restera dans ce secteur jusqu'à la rupture du front bulgare, en septembre 1918.   

Il participera à toutes les attaques et coups de main faits par les Italiens et s'attirera, des félicitations très élogieuses de la part du commandement italien, lequel ne craint pas de donner l'artillerie française en exemple à ses propres troupes.   

Extrait de l’historique du Régiment

  

Note complémentaire sur le « Corpo di Spedizione Italiano in Oriente »

 Le corps expéditionnaire italien en Orient ou « Corpo di Spedizione Italiano in Oriente » dépend du quartier-général italien de Rome mais à détaché la 35e division d’infanterie sous commandement français.

 La 35e division d’infanterie se compose de :  

. La Brigade Sicilia a deux régiments (61 & 62e R.I)  

. La Brigade Ivrea a deux régiments (161 & 162e R.I)  

. La Brigade Cagliari à deux régiments (63 & 64e R.I)  

. Deux escadrons de cavalerie Lucques

. Une escadrille d’aviation

. Huit batteries de montagne  

. Un contingent de génie à son arrivée à Salonique.

 Le commandement français lui a octroyé neuf batteries de 75, une lourde (sept batteries de 120 long, une batterie de 105 et deux batteries de 155 court) pendant son affectation en premier lieu autour du lac Dojran puis dans la boucle de la Cerna fin 1916.  

Cette campagne a coûté 8 324 tués et 10 000 blessés, à la division italienne, la plupart de froid et de maladie comme le paludisme, une grande part des tués reposent au cimetière de Zeitenlik.

  

Extrait du livret militaire d’Abel BESSON

Temps de services accomplis dans l’armée active : 
4 ans, 11 mois et 2 jours

Grade à l’époque de la libération du service actif : 
2ème canonnier servant  

Campagnes :

 Contre l’Allemagne en Guerre : du 4 septembre 1914 au 2 février 1917.  

En Orient du 2 février 1917 au 11 juin 1918 

En France du 11 juin 1918 au 8 août 1919  

 

Abel BESSON certificat de bonne conduite sous les drapeaux

 

Abel BESSON, brevet du 7 mars 1918, décoration italienne « Guerra per l’Unita d’Italia 1915-1918 »

Abel BESSON extrait du livret militaire

 

Les 3 frères BESSON, de l’enfance à la guerre

 

Abel, Alfred, Norbert

 

            

Abel (19e R.A)                                                                                                                 Alfred (111e R.I)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Norbert (7e R.A)

Encore MERCI aux membres de la famille Besson d'avoir généreusement partagé avec nous ces trésors  du  passé.                                                       

 

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