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De Maurice MISTRE-RIMBAUD
UN PITCHOT ENTRE-CASTELEN - 2/3
BATAILLE DE LA MARNE
Le 5 septembre, le 4e RIC arrive à Vitry-en-Perthois après avoir traversé Vanault-le-Châtel où l'arrière-garde reçoit quelques coups de canon.
Le régiment franchit la Saulx. A 16h, il se retrouve face à l'infanterie ennemie et essuie une vive attaque de l'artillerie allemande. Le 4e RIC doit battre retraite par Vitry-le-François sur Saint Rémy-en-Bouzemont.
Un bataillon chargé de couvrir le repli de l'artillerie, reste isolé sur la rive nord de la Saulx. Pour échapper à l'ennemi qui tient les ponts de Vitry, il doit traverser la rivière à gué. Les hommes ont de l'eau jusqu'à la ceinture.
Du 6 au 11, le 4e RIC supporte, à Cloyes, le choc de l'ennemi. Dans la soirée il se rue à la poursuite de l'ennemi en déroute depuis cette bataille de la Marne.
Le 14, arrivée à Virginy (51). Le village est enlevé. Le lendemain, le combat se poursuit à Ville-sur-Tourbe.
Le 4e RIC relève le 22e Colonial sur les hauteurs au nord de Massiges et tient les tranchées en attendant.
Le 26 septembre, les Allemands attaquent sur tous les front, principalement à Ville-sur-Tourbe et à la cote 191 où se trouve le 4e RIC.
Les bataillons Duchan(1er) et Barbazan (3e) qui ont du céder sous le choc, reprennent leurs tranchées, dans une belle contre-attaque puissamment aidée par l'artillerie et les unités du 2e bataillon (Lamy) qui ont tenu leurs positions et fusillent l'ennemi à bonne distance. La journée coûte cher : 97 hommes sont tués.
Le 12 octobre, le 4e RIC est relevé pour aller au repos à Hans.
Après seulement 4 jours au repos, le 4e RIC remonte en ligne. Le secteur est assez calme.
Le 28 octobre l'artillerie allemande tue 29 coloniaux.
Le 6 novembre 1914, le 4e RIC reçoit l'ordre de faire un coup de main pour avoir des prisonniers et des renseignements.
Une tranchée ennemie est prise et occupée, mais les Allemands contre-attaquent pour la récupérer et à leur troisième tentative y parviennent.
Malgré un corps à corps violent, le 4e RIC doit céder face au nombre et se replier. Au cours de cet affrontement le 4e RIC laisse 23 tués.
Du 6 au 17 décembre, le 4e RIC occupe le secteur de la cote 191, les pluies continuelles de cette période rendent très difficile le séjour dans les tranchées qui sont inondées. Elles deviennent des ruisseaux de boue où l'on ne marche que difficilement et où l'on s'enlise. La fatigue des hommes a pour conséquence l'apparition d'une épidémie de diarrhée.
Le 20 décembre, alors que le 4e RIC comptait un retour à l'arrière, pour un repos bien mérité, l'ordre d'attaquer est lancé pour 9h30 du matin. Le 4e RIC occupe rapidement les tranchées ennemies sur les hauteurs au nord-est de Beauséjour. Les Allemands surpris ne ripostent qu'à 10h.
>>> à suivre
Superbe ces articles lorsque vous trainez les randgers dans ces coins il y a plein de choses qui
interpellent notamment la boue crayeuse qui vous colle ...ils ont souffert nos anciens
bien cordialement