De Léon BOURRIER
L'histoire d'une guerre au fil des jours se corse
Et l'on ne sait jamais quelle sera la fin ;
On était le deux août en mil neuf cent quatorze,
Un clairon quelque part ne sonnait pas en vain
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Non, pas seulement un !
Plusieurs de ses semblables
Dans les bois d'alentours jetèrent un appel ;
- Ils vous visaient déjà, mères inconsolables,
Vos enfants pour partir ressortaient leur scalpel !
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Des sons tristes fusaient dans la verte campagne ;
Plutôt drôles, bien sûr, avec leurs airs touchants ;
L'écho les renvoyait jusque sur la montagne,
Les oiseaux attendris en oubliaient leurs chants !
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Des hommes, l'oeil hagard, s'en allaient à la guerre
- La forêt se souvient encor de l'ennemi -
Pour un temps court ; du moins le croyait-on naguère ;
Mais cela dura plus de quatre ans et demi !
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- Honorer la mémoire de nos PERES, tant que nous le pouvons : un devoir !Oui, surement.
Bien sûr, tout a changé, la nature reprends ses droits, ici ou là quelles que pierres enfouies,
qu'importe, ce lieux est comme " sacralisé " et quelques un sont là qui veillent! pour que perdure
l'essentiel : NE LES OUBLIONS PAS .
. . . et demain ? ça commence aujourd'hui .